Les autres îles

 

 

L'archipel des Glénan est composé d'une douzaine d'îles, d'une dizaine d'îlots et d'un très grand nombre de rochers découvrants. Ces îles et îlots entourent une zone de mer calme et peu profonde appelée « la chambre ». Il n'est pas rare d'entendre les plaisanciers évoquer l'intérieur de l'archipel en parlant du lagon du fait de sa configuration et de la couleur de ses eaux.

 

 

 
 

sextant_les_moutons L'île aux Moutons et les roches qui l'entourent constituent la partie nord de l'archipel ; elle est séparée des autres îles par un large et profond chenal. Cette petite île, surmontée d'un phare automatisé depuis 1985, est une réserve ornithologique de première importance qui abrite, d'avril à fin août, une colonie de sternes Pierregarin et Caugek. Un arrêté de protection de biotope interdit l'accès d'une partie de l'île en période de nidification et un gardien veille sur la colonie. 

 

sextant_phare_penfret

Dans la partie sud de l'archipel plusieurs îles portent des bâtiments mais seule l'île Saint-Nicolas est accessible par les vedettes à passagers. Les autres sont accessibles par les plaisanciers à bord de leur bateau ou par les kayakistes.

Les principales îles sont :

L'île de Penfret : située à l'est de l'archipel, elle est reconnaissable par son phare à lanterne rouge, haut de 22 m, au nord, et par la colline portant un ancien sémaphore, au sud. L'une des principales bases du CNG (Centre Nautique des Glénans) est située sur Penfret.

L'île Cigogne : îlot rocheux situé au centre du lagon et entouré d'eau peu profonde, elle est en grande partie occupée par un fort datant de 1756. Ce fort a été construit pour empêcher le mouillage des corsaires anglais dans « la Chambre », zone située entre l'île Cigogne et l'île Saint-Nicolas. En 2013, le fort a été classé au titre des Monuments Historiques, depuis 2019 il est en travaux de restauration dans le cadre de l'opération menée lancé par Stephane Berne.

sextant_cheminee_du_lochLe Loch : plus grande île de l'archipel, un étang d'eau saumâtre occupe une grande partie de l'île et lui donne son nom. Une ferme et la cheminée d'une ancienne usine de soude servent de repères aux navigateurs. L'île appartient au groupe Bolloré. Les goélands nichent surtout au sud de l'île.

Drenec : l'île appartient au Conservatoire du littoral ; elle est séparée de Saint-Nicolas par un chenal peu profond et est accessible à pied à marée basse les jours de très grandes marées. Une ancienne ferme accueille ici aussi une base du CNG.

Bananec : reliée à Saint-Nicolas par un banc de sable, l'île est accessible à pied à toutes les marées basses. Les bâtiments de l'île abritent la troisième base du CNG de l'archipel.

Les autres îles, très petites, attirent les plaisanciers avides de calme quand le beau temps conduit de nombreux touristes dans l'archipel. :

Brunec, au nord de Saint-Nicolas, appartient depuis 2005 au Conservatoire du littoral. Elle devait son surnom, « la prison », au bâtiment qui la dominait et servait d'amer aux navigateurs. Ce bâtiment a été démoli en 2008 mais l'île gardera longtemps son surnom.

Guiriden, constituée d'un banc de sable blanc entre deux parties rocheuses semble idyllique aux yeux de certains touristes et Kiteurs.

Brilimec n'est qu'un îlot rocheux occupé par de nombreux oiseaux, Guéotec, autrefois pâturage, porte un amer reconnaissable et Quignénec ne porte plus que les ruines d'une maison ayant servi aux ramasseurs de goémon.